Le retour

Mon avion est à 10h. Il était prévu à 11h, mais l’horaire a changé. Heureusement, on était passés au bureau d’Air India la veille pour vérifier s’il y avait un changement. Au cas où il y aurait de nouveau un blocage de la route, le rendez-vous avec Bimal et le taxi est à 7h. La circulation est fluide, tout va bien, j’en suis quitte pour attendre deux bonnes heures mon avion. Je dis au revoir à Bimal devant l’aéroport, je passe les contrôles sans problème, et je m’installe en salle d’attente. Heureusement, la veille je suis passée dans une boutique de livres d’occasion pour échanger les 2 romans que j’avais emmenés contre d’autres livres. Une télévision diffuse un film indien, sans le son. C’est l’histoire d’un homme riche qui voit entrer dans sa vie un gamin encombrant et casse pied, et qui finit par s’y attacher et l’adopter. C’est ça qui est bien avec ces films là, c’est que même sans le son, même dans une autre langue, c’est tellement expressif qu’on comprend tout ce qui se passe. Les scènes dansées sont particulièrement cocasses sans la musique !

Enfin vient l’heure d’embarquer. Décollage à l’heure, sans encombre. Cette fois j’ai de la chance, je suis du bon côté de l’avion, et je bénéficie d’une vue sublime sur les sommets himalayens émergeant des nuages. Je prends beaucoup de photos, je ne peux décrocher mon regard que quand on a fini de longer la chaîne. 12h15, arrivée à Delhi. Le transfert se fait beaucoup plus facilement qu’aller, sans doute parce qu’on est en pleine journée. J’ai de nouveau un long moment à attendre en salle de transit. A 00h50, décollage pour Amsterdam, je dors tant bien que mal dans l’avion. Ensuite encore 4 heures d’attente, complètement décalquée, et en plus l’avion a du retard. C’est comme un zombie que j’arrive à Lyon. Je récupère mes affaires, et là, alors que je me dirige vers la navette, je vois Djamousse qui est venu me chercher ! ça fait du bien de le voir et de rentrer, même si je serais bien resté encore un peu au royaume des montagnes. Ainsi s’achève mon périple Népalais. J’espère que j’aurais de nouveau l’occasion d’y retourner, et cette fois de la compagnie sera la bienvenue !!