Shopping !

Publié le par Dadouchka

Et voilà, c’est déjà mon dernier jour au Népal ! Il est temps de remplir ma hotte (népalaise !) de cadeaux pour la famille et les amis ! Et grâce à Kumar, ça sera efficace aussi bien point de vue timing que budget.

 

D’abord direction Bhaktapur, où on trouve beaucoup de sculpture sur bois, du style newari : beaucoup de reproductions de fenêtres traditionnelles, de statuettes… Je m’essaye à la négociation sous le regard effaré de Kumar : petite française habituée aux prix fixes dans les magasins, je me ferais avoir s’il n’était pas là pour me souffler une idée du juste prix. Il y a aussi une fabrique de papier népalais, à partir d’une plante appelée Daphnée. C’est une technique artisanale où la plante est broyée et mélangée à de l’eau puis répandue sur une grille dans un cadre de bois, où elle sèche produisant une feuille de papier brute qui est ensuite lissée à la presse et massicotée pour être insérée dans un cahier. Sur certaines feuilles des fleures ou des feuilles sont déposées et s’intègrent au papier au séchage. C’est très sympa parce qu’on peut visiter l’atelier et voir tous le processus de fabrication. Plus loin, il y a également des marionnettes représentant les dieux, certaines ayant plusieurs faces et visages, jusqu’à quatre divinités sur la même figurine. Toutes les poteries sont aussi très tentantes mais à cause du voyage en soute j’ai un peu peur. Je prends quand même de petits masques représentant les dieux, mais la plupart connaîtra un sort tragique comme c’était prévisible. Ensuite je passe par une boutique de vêtements traditionnels, et je finis avec quelques babioles achetées à des femmes dans la rue. Je les ai sans doute payées un peu cher, mais elles avaient l’air désespéré, et je ne crois pas que c’était de la comédie.

 

Ensuite retour à Katmandou. Sur le chemin, un groupe de manifestants bloque la circulation. Il parait que c’est fréquent. C’est déjà le bordel d’habitude, mais là ça dépasse l’imagination. Et c’est là que la moto s’avère pratique : en zigzagant et en se faisant discrets, on arrive à passer le barrage.

 

A Katmandou, je retourne dans une boutique de thangkas où j’étais entrée les 1ers jours. Et là surprise, le propriétaire de la boutique connaît Kumar ! Ils ont travaillé ensemble comme porteur, puis guide dans une agence de trek. Ça faisait des années qu’ils ne s’étaient pas vus. Je choisis mes peintures, et puis on passe à la suite : le quartier marchand traditionnel de Katmandou. Pas Thamel, pas les boutiques à touristes, mais les endroits où la population s’approvisionne : encens, tissus et bonnet traditionnel, bijoux, tout y est bien moins cher. Pour finir je passe quand même dans une boutique à touriste pour acheter un bol chantant (que je n’ai jamais réussi à faire chanter…).

 

Il me reste pas mal de médicaments que m’avais prescrit le médecin avant mon départ, en particulier des antibiotiques : Kumar m’emmène au centre pour les petits vieux que j’avais vu à Pashupatinath, où je les laisse aux infirmières.

 

Et c’est le moment de se dire au revoir. J’ai prévu de passer voir Bimal avant de partir et Kumar doit rentrer chez lui. Je lui souhaite bonne chance pour ses études, et lui laisse un peu d’argent, je ne garde que ce dont j’ai besoin pour payer l’hôtel, un repas et le taxi pour l’aéroport. Je passe donc voir Bimal, on discute un moment : c’est plutôt calme à l’agence, la saison des treks est bien finie. Le patron de l’agence (celui qui parle français) m’invite de prendre un thé à la boutique de son frère (il vend des bijoux). J’y passe donc, il me souhaite poliment un bon voyage et me propose tranquillement de passer des bijoux pour lui en Europe ! Ben voyons ! Je me disais bien aussi que c’était un peu filou tout ça ! Je décline poliment et file à l’hôtel me reposer, le départ sera tôt le lendemain.

Publié dans Voyage Népal

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